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10 idées reçues sur la ouate de cellulose
Je ne veux pas isoler ma maison avec des déchets
Le papier journal contenu dans notre ouate de cellulose n’a rien d’un déchet : c’est pour nous une matière première secondaire qui fait l’objet d’un sourcing rigoureux, 100% papier journal breton. Nous ne recyclons aucun papier journal issu des ordures ménagères ou du tri sélectif.
Nous traitons exclusivement les papiers journaux propres et secs.
Les audits externes auxquels nous sommes régulièrement soumis confirment la qualité de notre matière première papetière !
La ouate est un isolant trop récent pour être fiable
La ouate de cellulose et plus généralement les isolants biosourcés sont parfois perçus comme trop récents pour bénéficier d’une antériorité suffisante.
Or, depuis le début du 20e siècle, des pays connaissant de fortes variations de températures comme le Canada, les USA ou les pays scandinaves, recourent massivement à la ouate de cellulose. Plusieurs opérations de déconstruction de bâtiments tests ont permis de confirmer son excellente durabilité dans le temps. Posée dans les règles de l’art, sa durée de vie peut facilement dépasser 50 ans.
D’un point de vue réglementaire, la ouate de cellulose est un isolant exactement comme les autres, c’est-à-dire que sa mise sur le marché est soumise aux mêmes exigences, mêmes audits, mêmes certifications que tout isolant sur le marché français.
Je n’ai pas confiance en une filière au modèle alternatif
Recyclage, partenariats avec le milieu associatif, collaboration avec les ESAT, sélection d’une matière première secondaire locale… Chez Cellaouate, nos choix ne sont ni un faire-valoir, ni un plan B. Ils sont le gage de la qualité de notre produit et de la performance sociale, environnementale, économique de notre filière.
Nous conjuguons ces trois dimensions grâce à un outil industriel performant, le premier du genre en France à sa création, et en constante amélioration depuis plus de 10 ans pour une capacité de production de plus de 10 000 tonnes annuelles. Nos multiples certifications attestent de la fiabilité de notre process.
La ouate est très coûteuse, comme tous les biosourcés
Les clichés ont la vie dure, car la ouate de cellulose fait partie des isolants actuellement les mieux placés sur le marché. Il est essentiel de comparer les prix à résistance thermique (R) équivalente, sans oublier de prendre en compte l’ensemble des critères de performance spécifiques à notre produit.
Actuellement, près de 50% des maisons neuves passives sont isolées en ouate de cellulose : les fortes épaisseurs requises justifient la mise en œuvre d’un isolant en vrac parmi les moins chers du marché.
La grande longévité de notre produit est aussi une source d’économie car elle permet d’isoler de manière performante pour plus longtemps et de garantir des économies d’énergie sur le long terme.
Un isolant à base de papier ne peut pas protéger du feu
Lorsque la ouate de cellulose est en présence d’une flamme, elle observe un comportement analogue à celui du bois (rappelons que la ouate est de nature cellulosique, donc issue du bois). Elle brûle lentement et charbonne en surface, c’est-à-dire qu’elle forme une croûte noire, isolante et étanche qui, combinée à la densité importante de la ouate, limite le passage de la chaleur et l’oxygène nécessaires à la combustion.
Les sels minéraux intégrés à la ouate de cellulose viennent renforcer cet effet :
- Ils contribuent à la formation de cette croûte de charbon et de minéraux qui enrobe la ouate et ralentit la propagation de la combustion.
- Hyper-hydratés, ils libèrent de l’eau et captent les calories, réduisant ainsi l’énergie d’activation nécessaire à la combustion.
- La vapeur d’eau libérée dissout les gaz inflammables dégagés par la ouate.
Voir un test au feu grandeur nature
Rappelons que tout départ d’incendie est causé par une énergie d’activation qui déclenche la combustion (étincelle, flamme, chaleur). La première mesure à prendre est donc de s’assurer du respect des règles de mise en œuvre de notre produit, notamment les distances de sécurité avec tout élément dégageant de la chaleur (conduit de fumée, spots encastrés, etc).
Un isolant biosourcé attire les rongeurs
La ouate n’est pas une source de nourriture et n’est pas grignotable.
Il ne leur est pas non plus possible de creuser des galeries dans la ouate soufflée en combles perdus car la matière s’écroule au fur et à mesure.
Par ailleurs les rongeurs à truffe humide sont rebutés par la composition sèche de la ouate de cellulose.
Un isolant à base de papier doit être sensible à l’eau
Rappelons que ce n’est pas le rôle de l’isolant d’assurer l’étanchéité à l’eau dans un bâtiment. Cette étanchéité doit être assurée par la qualité de la pose du revêtement extérieur de la paroi ou de la toiture. Les écrans HPV persistants empêchent les infiltrations d’air et d’eau liquide. La ventilation des lames d’air et des combles doit aussi être prévue selon les règles de l’art.
Notre ouate de cellulose est un excellent régulateur hygrothermique: elle dispose d’une grande capacité d’absorption et de restitution de l’humidité en fonction de l’hygrométrie ambiante. Sa grande perméabilité à la vapeur d’eau lui permet également de s’intégrer dans des parois dites « perspirantes », c’est-à-dire en capacité de réguler naturellement l’hygrométrie de l’air du bâtiment, en évacuant vers l’extérieur les éventuels surplus d’humidité de l’air intérieur, et en réduisant par ailleurs les risques de dégât des eaux provoqués notamment par d’éventuelles condensations à l’intérieur d’une paroi (point de rosée mal conçu).
En effet, à partir de l’air ambiant, la ouate peut absorber jusqu’à 30% de son poids en eau liée, sans se dégrader (à 90% d’humidité relative). Cette capacité à réguler les variations d’humidité augmente le confort thermique ressenti dans l’habitation.
Alors si la ouate absorbe l’eau, elle doit être sensible aux moisissures !
En plus de la capacité intrinsèque du papier, les sels minéraux intégrés à la ouate de cellulose ont aussi pour fonction de réguler l’hygrométrie. En captant et liant l’humidité de l’air, ils créent une atmosphère asséchée. La ouate de cellulose ne constitue donc pas un substrat favorable aux moisissures, qui ont besoin d’une forte humidité relative pour se développer.
Notre produit est régulièrement soumis à des tests de résistance au développement de moisissures, et obtient toujours la meilleure note.
Un isolant en vrac se tasse et perd son efficacité
En soufflage dans les combles perdus, tout artisan maîtrisant la ouate de cellulose calcule la quantité de ouate à souffler en prenant en compte un tassement naturel à long terme de 20% maximum (taux garanti par l’ACERMI) conformément aux prescriptions techniques du CSTB. La surépaisseur prévue lors de la pose permet d’obtenir l’épaisseur finale correspondant à la résistance thermique (R) recherchée.
En insufflation, la ouate de cellulose ne se tasse pas lorsqu’elle a été posée dans le respect des prescriptions techniques et notamment des densités d’application, très importantes en insufflation. Quelle que soit la forme des caissons, ceux-ci seront entièrement remplis par la ouate. Il est nécessaire d’utiliser une cardeuse-souffleuse de qualité, d’en effectuer les réglages nécessaires en fonction de la densité souhaitée, et d’effectuer un contrôle par carottage.
En respectant ces conditions de pose, il n’y a aucune raison que la ouate de cellulose connaisse un tassement qui nuise à ses performances sur le long terme. Les différents tests de déconstruction de bâtiments isolés à la ouate, après plus de 20 ans, en font la preuve : la ouate semble fraîchement posée.
Un isolant en vrac c’est long et difficile à poser
Le temps de préparation de la pose est nécessaire et important pour garantir un complexe d’isolation performant, mais la pose de l’isolant en lui-même est rapide une fois le chantier lancé.
L’absence de découpe représente un gain de temps notable, et l’alimentation de la machine à l’extérieur du bâtiment réduit considérablement le temps de manutention de l’isolant, car les sacs restent à l’extérieur et/ou au rez-de-chaussée, même pour isoler les étages.
La prise en main de la machine nécessite une courte formation et/ou un accompagnement afin de garantir une pose de qualité. Son usage est facile et à la portée de toutes et tous.